10 mars 2008
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21:17
Oula ça faisait un moment, tiens ...
Aujourd'hui un verbe dont la sonorité m'a toujours plu et que je n'arrête pas d'utiliser ces derniers jours !
Subodorer !
Qui veut dire :
sentir une trace
au sens figuré se douter, pressentir
Synonymes deviner, entrapercevoir,
entrevoir, flairer, pressentir, sentir, soupçonner.
Published by Anne
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Un mot adopté
7 février 2008
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Aujourd'hui, le mot
gable (avec ou sans accent circonflexe)... je l'ai rencontré souvent, très souvent, trop souvent ? dans le Tableau de l'apothicaire.
Kézako ?
D'après le glossaire du Louvre :
Petit fronton de pierre, ajouré et décoré de crochets ou de fleurons, servant dans l'architecture gothique à masquer les combles et à
terminer les arcs en ogive surmontant les ouvertures.
Pour le Patrimoine de France :
Générique : décor d'architecture
Note explicative : Couronnement pyramidé coiffant l'arc de couvrement d'une baie ou l'arc de front d'une voûte.
Note applicative : Le gâble est en général triangulaire.

La photo ci-contre
illustre les gables hollandais :)
Published by Anne
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Un mot adopté
30 janvier 2008
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Un mot que j'ai toujours trouvé, phonétiquement parlant, joli : nonobstant.
Étymologie
De non et de l'ancien français obstant lui même tiré du latin obstans, participe passé du verbe obstare, faire obstacle.
Adverbe
1. Utilisé selon le cas en tant qu'adverbe ou préposition, et signifiant : "sans être empêché par quelque chose", "sans s’y arrêter".
2. Dans une fédération est utilisé par le membre qui ne veut pas qu'une législation s’applique à lui.
* Cependant, ajoute-t-il, il faut que le premier ministre accepte une « clause nonobstant » dans la Charte. Trudeau
se montre alors intraitable.
* À la reprise des travaux, en ce matin du 5 novembre, le premier ministre Trudeau donne la parole au premier
ministre de Terre-Neuve, Brian Peckford, qui propose une entente en cinq points, dont le plus important est l’inclusion dans la Charte d’une « clause nonobstant ». René Lévesque se rend alors
compte qu’il avait mal évalué la solidarité du front commun des huit provinces.
* «Pour le moment, je vous dis qu'il n'y a aucune option écartée. Toutes les options sont sur la table, de l'option
la plus minimaliste jusqu'au recours au nonobstant. Le nonobstant n'est pas rejeté.» (Bouchard n'exclut pas le recours au nonobstant).
3. Ce terme peut également être utilisé dans le sens de 'cependant’, 'toutefois’, 'néanmoins’, 'par contre', 'pourtant’, 'malgré'.
Savoir que la cigarette est nuisible et continuer à fumer nonobstant.
“Nonobstant toute cote de sécurité figurant sur ce document, les renseignements qu’il contient sont désormais considérés comme
non-classifiés.
Synonymes
* cependant
* toutefois
* néanmoins
* pourtant
* malgré
Published by Anne
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Un mot adopté
12 janvier 2008
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Un mot que j'ai appris cette semaine au travail, "Bicher". Quand mes collègues m'ont dit : "tu ronchonnes mais tu nous biches quand même", je les ai regardées avec des yeux en soucoupe et un
superbe point d'interrogation au dessus de la tête ! Kézako ai-je dis ? et là ce sont-elles qui m'ont regardée étonnées que je ne connaisse pas ! D'après ce que j'ai compris de leurs explications,
c'est l'ancêtre du mot kiffer ! Enfin c'est mon raccourci traduction à moi ! (Jespère que j'ai bien capté :D)
Sur Lexilogos, je trouve ça : Embrasser familièrement quelqu'un., mais aussi : Aller bien, être en voie de réussite,
s'accorder ensemble.
En tout cas, j'ai trouvé que c'était un joli mot !
Published by Anne
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Un mot adopté
28 décembre 2007
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09:30
Je suis toute décalée dans mes mots, moi :D
Je repasse rapidement (pendant que j'ai accès au pc chez Chéri d'amour !) pour vous présenter un mot que je trouve joli : Jarter. Joli dans sa phonétique. J'imagine bien un objet
voler et atterrir ... jarter quoi :p
Pour le wiki (et lexilogos n'a rien voulu dire, lui) ça veut dire se faire renvoyer, virer ... Pour moi, c'est dégager un objet, l'envoyer bouler (je passe par le vocabulaire de tous les jours,
je ne retrouve plus mes mots civilisé :p), avec cette notion de jet, de violence peut être ?
Bon réveillon à tous et toutes !
Published by Anne
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Un mot adopté
18 décembre 2007
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18:01
Oui je sais je suis en avance, mais quand vous verrez le mot, vous comprendrez pourquoi :D
Le mot est "VACANCES" !!!
Ce nom vient de vacant, du latin vacans, participe passé du verbe vacare :
- être libre, inoccupé, vacant (par exemple une place, une maison...)
- être inoccupé, oisif (avoir du temps libre)
vacuus (adjectif) :
vide, inoccupé, libre
vacui dies : jours de loisirs
vacatio(-onis) : exemption, dispense
vacuitas : espace
vide ; absence de quelque chose, d'où : vacuité
La vacance d'une charge, c'est une charge sans titulaire (un poste vacant)
Les vacances désignent à l'origine la période pendant laquelle les élèves cessent leurs études, puis les jours de vacances désignent les jours où l'on
interrompt le travail pour se détendre.
Le latin vacare a donné en français vaquer :
vaquer (à), c'est s'occuper à faire quelque chose : je vais vaquer à peindre (je vais occuper mon temps libre, week-end, RTT, congés..., à peindre)
vaquer, c'est aussi suspendre ses fonctions, être en vacances : je vais vaquer tout le mois d'août !
En ancien français, un vacant désigne un oisif, une personne en vacances
(ce sens a aujourd'hui disparu). Aujourd'hui, un vacancier désigne l'estivant : le vacant
estival !
Les vacances ont remplacé les vacations : cependant ce terme subsiste aujourd'hui dans le domaine du droit : les vacations désignent les vacances judiciaires,
c'est à dire la période pendant laquelle les tribunaux interrompent leurs travaux.
Quel bonheur d'être "en vacations" !
C'est ce terme qu'emploie l'espagnol : estar de vacaciones.
Allez ! à dans 3 semaines au pire ! au mieux bah euh à avant !!
Published by Anne
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Un mot adopté
13 décembre 2007
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Le mot du jour est le mot colère. Je ne retiendrai que cette définition.
[En parlant d'une pers.] Vive
émotion de l'âme se traduisant par une violente réaction physique et psychique. Une grande, grosse, juste, sainte, terrible, violente colère.
Je veux dire que la plus redoutable colère vient de l'impatience de ne
pouvoir maîtriser la colère. (...). Ce genre de colère, qui s'accroît par un effort maladroit pour la vaincre, est propre à l'homme, il me semble.
Alain, Propos, 1924, p.
586.
ça sera tout sur ce mot pour ce soir :)
Published by Anne
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Un mot adopté
6 décembre 2007
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19:26
Enfin je vais essayer de m'y tenir, je promets rien hein :p
Donc aujourd'hui nous sommes jeudi et j'adopte le mot ... le mot ... Athanor !! non on ne répond pas "à tes souhaits !". Je viens de le croiser en lisant
"la bibliothèque du géographe" (je sens que je vais apprendre plein de choses avec ce livre :D).
Mais c'est quoi donc ?
ça ressemble à ça ! (image tirée du même livre, toujours :)
Je cite : "un athanor est la partie supérieure d'un appareil servant à la distillation. Celui-ci est composé de verre résistant de couleur verte, haut de trente -six
centimètres, et dont le diamètre le plus large à la base mesure dix-huit centimètres. La partie supérieure est mince et flûtée, et fait un coude vers la droite ; placés au-dessus
d'une distillerie, les athanors servent de vase communicant aux vapeurs. L'intérieur est tapissé d'une couche de matériau gris qui semble être un mélange de plomb, de fer et
d'antimoine, ainsi que d'une matière organique, composée en partie d'os humain et canins. Des traces de roussi, visibles sur la base de l'athanor, remontent sur cinq centimètres. Aucune
odeur perceptible.
Année de fabrication : date inconnue. On évalue la date de fabrication entre 100 avant J.-C. et 300 après J.-C.
Fabricant : inconnu. Malgrè son ancienneté, la facture de l'athanor est exceptionnellement soignée ; sa forme - d'une simplicité trompeuse - témoigne d'une attention, d'un soin, d'un savoir-faire
et d'une adresse rares.
Lieu d'origine : Egypte hellénique. le mot "athanor" provient du mot arabe al tannur, qui signifie four." (la bibliothèque du géographe).
Lexilogos en dit quoi ?
Etymologiquement : Emprunté au latin médiéval athanor « id. » (cf. Liber de Septuaginta, trad. lat. d'un traité ar. d'alchimie ds Mém. de l'Ac. des
Sciences, t. 49, 1906, p. 318), de l'arabe al tannūr « id. », proprement « le four », attesté depuis. le Coran, de l'araméen tanūra qui remonte au sumérien
tinur, tunur. L'espagnol atanor est attesté plus tard que le mot français (fin xve s.
d'apr. Cor. et Al.) mais l'emprunt du
latin médiéval à l'arabe a probablement eu lieu dans la Péninsule Ibérique (v. FEW t. 19, s.v. tannūr).
Au fait, c'est un substantif masculin ! on dit UN athanor, c'est un mossieur:p
Le wikipédia dit quoi, lui ?
Un athanor est un terme d'alchimie désignant un four, utilisé pour fournir la chaleur pour la digestion alchimique.
Athanor vient de l'Arabe 'at-tannūr' (التنور) qui veut dire le fourneau, le four à pain ou encore la source d'eau chaude.
Un processus important dans l'alchimie était la distillation. Les substances amenées à l'état gazeux par réchauffement, condensaient sur les parois du vaisseau avant de couler dans un récipient
préconçu à cet effet. On pouvait aussi obtenir de la même manière des substances par sublimation: un matériau solide était réchauffé et ses gaz s'accumulaient sous forme de corps solides dans les
endroits plus frais de l'appareillage de sublimation. Un troisième procédé était la dite digestion alchimique: les substances étaient placées dans un récipient clos pour un certain laps de temps,
à une température régulière, susceptibles d'y subir une transformation chimique ou d'arriver à une quelconque maturation.
Au Moyen Âge il s'avérait difficile de régler la température des fours. L'invention du coulisseau capable de réguler l'arrivée d'air permit d'obtenir des températures différentes dans le même
four. Avant l'avènement de cette invention, l'alchimiste devait impérativement posséder un four particulier pour chaque température.
Architecture et types de fours :
Les fours était habituellement construits à base de briques et mastiqués avec une glaise spéciale. Il y eut aussi des fours métalliques à base de cuivre ou de fer, ainsi que des fours en argile.
Les combustibles utilisés étaient le bois ou le charbon. Chaque four intégrait en principe une pièce pour les cendres, une autre pour le feu et une troisième qui servait d'atelier, qui étaient
toutes séparées l'une de l'autre.
L'athanor était aussi appelé four philosophique, car il devait permettre de réaliser la pierre philosophale (lapis philosophorum). Dans un tel four, une substance pouvait être
traitée sur un période prolongée à une température précise et régulière. La construction avait la forme d'une tour, et à son intérieur on trouvait un récipient ovale (l'oeuf philosophale). Ce
récipient contenait la substance qui devait se transformer en la pierre philosophale.
Au XVIe siècle un four vit le jour (aussi appelé Henri le paresseux ou en latin piger henricus pour le confort qu'il permit dans son utilisation) qui possédait une buse à combustible séparée,
permettant une alimentation du feu en charbon de bois quasi automatique. L'alchimiste n'avait donc pas à surveiller la combustion de manière permanente.
Voilà !!
Pfiouf !
Published by Anne
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Un mot adopté
29 novembre 2007
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18:12
J'ai rejoint, il y a peu, une communauté "adoptez un mot" ! Oui ! sauvons ces mots peu usités, mettons les à l'honneur !!
Aujourd'hui, j'ai décidé d'adopter le mot emberlificoter !
Au 18ème siècle, on avait embarelicoter : "rendre amoureux"
Déformation d'emberlucoquer : "embarasser"
Embirelicoquer, composé du radical berl- désignant un petit objet agité de mouvements divers (voir Breloque), et de coque, « chose sans valeur ».
Sens 1 : (s') Embarrasser, gêner dans les mouvements (ça m'arrive souvent ça :p)
sens 2 : (s') Emmêler, entortiller.
sens 3 : Amener quelqu'un par de belles paroles à faire ce que l'on souhaite ; le tromper, le duper.
sens 4 : S'embrouiller (dans un récit, une histoire etc).
Les synonymes : cafouiller, s'embrouiller, s'empêtrer, s'enchevêtrer, s'entortiller.(ça peut toujours servir ;)
Et en général, je fais tout en même temps ... Je m'emberlificote dans mes explications tout en m'emberlificotant les cheveux tout en chutant parce que mes pieds se sont emberlificotés !
Published by Anne
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Un mot adopté