3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 12:19

exception.jpg Résumé de l'éditeur

« Tu seras toujours la femme de ma vie. »
Dans le vacarme d’un réveillon de nouvel an, María n’entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos.
Heureusement, dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée...
Ni Perla la naine surdouée, ni María l’épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l’islandaise – adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu – ne détournent le lecteur d’une alerte cocasserie de ton, d’une sorte d’enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de l’Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels.

Mon avis

J'avais très beaucoup aimé "Rosa candida" du même auteur. Et là, je retrouve cette atmosphère, cette tendresse. Cette femme paumée, larguée par son mari le soir du Nouvel An et qui sera guidée, épaulée par sa voisine un peu partie dans sa tête. 

Une très belle lecture.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:37

Fais-le-pour-maman.jpg Résumé de l'éditeur

« Tu dois leur dire que c'est toi qui as fait ça, que c'est toi qui as donné le coup de couteau. Fais-le pour nous, Sébastien, fais-le pour maman ! »
Comment oublier la voix de sa propre mère lorsqu'elle hurle ces mots ?

Au début des années 70, Sébastien, 7 ans, vit seul avec sa soeur adolescente, Valérie, et leur mère. Cette dernière arrive tant bien que mal à joindre les deux bouts, occupant un job ingrat qui lui prend tout son temps et toute son énergie. Une dispute de trop avec sa fille qui dégénère, et c'est le drame familial. Valérie survivra à ses blessures mais la police ne croit pas à la version de la mère qui accuse son petit garçon d'avoir blessé sa soeur et qui prendra cinq de prison. Des années plus tard, et grâce à ses parents adoptifs, Sébastien mène une vie « normale », alors que sa soeur vit dans un institut spécialisé et que sa mère n'est jamais reparue après avoir purgé sa peine. Sébastien est devenu un père et un médecin exemplaires. Jusqu'à de mystérieux décès d'enfants parmi ses patients et avec eux, le retour funeste des voix du passé...

 

Mon avis

Ahhh un très bon polar !!! ça fait du bien !! Il est machiavélique !!! Un auteur à découvrir et à suivre !

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:15

oui bon ça va, je sais, ça fait un loooooong moment que je n'ai rien posté ! z"avez le droit de me gronder (ou pas )

 

Pour la peine, plusieurs titres commentés très sommairement, j'avoue mais c'est mieux que du vide XD

L'art d'écouter les battements de coeur de Jan-Philipp Sendker

 l-art-d-ecouter.jpg Quatrième de couverture 

Lorsqu' un brillant avocat new-yorkais disparaît du jour au lendemain, sa fille Julia n'a aucune idée d'où il peut être. Jusqu'à ce que, quatre ans plus tard, elle trouve une ancienne lettre d'amour écrite par son père à une jeune fille de son village natal, en Birmanie. Déterminée à résoudre le mystère, Julia décide de se rendre sur place. Elle va y découvrir le saisissant passé de celui qu'elle croyait si bien connaître, une bouleversante histoire d'amour mise à l'épreuve par bien des obstacles. 


mon avis 

un très beau roman, aussi beau que le laisse présager son titre. Une très belle histoire d'amour ainsi qu'une belle histoire entre un père et sa fille. Une écriture et donc une lecture paisible, zen. Je vous le recommande vivement ! :)

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 17:47

au revoir là hautRésumé

Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe qui mettra le pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts.

 

Mon avis

Pierre Le maitre nous avait habitué à de bons polars, voire de très bons polars (Robe de marié). Ici, il se lance dans le roman historique et ça lui va bien ! Peu de personnages mais des personnalités hors norme, attachantes, énervantes. Un travail historique que l'on sent poussé, sérieux. Un des premiers romans sur la 1ere guerre mondiale (anniversaire oblige, il risque d'y en avoir encore beaucoup d'autres) mais une approche sur ces gueules cassées  qui ne m'a pas laissée indifférente. 

Les rumeurs parlent du Goncourt pour ce roman ; je verrais plutôt un Goncourt des lycéens dans la lignée du Club des incorrigibles optimistes de Guenassia.

 

Vous aurez compris, j'ai aimé et je vous le conseille vivement ! 

 

parution le 21 août 2013

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:10

singuliere-tristesse.jpgQuatrième de couverture

Le jour de ses neuf ans, Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère, alors qu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous la douceur la plus exquise, Rose perçoit le désespoir. Ce bouleversement va entraîner la petite fille dans une enquête sur sa famille. Car, chez les Edelstein, tous disposent d'un pouvoir embarrassant : odorat surpuissant ou capacité de se fondre dans le décor au point de disparaître. Pour ces superhéros du quotidien, ce don est un fardeau. Chacun pense être affligé d'un mal unique, d'un pouvoir qu'il faut passer sous silence. Comment vivre lorsque les petits arrangements avec la vérité sont impossibles ? Comment supporter le monde lorsque la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?

 

Mon avis 

Quand Rose découvre qu'elle perçoit les émotions des gens qui préparent les plats qu'elle mange, c'est le début d'un calvaire pour elle. On pourrait s'attendre à ce qu'elle se serve de ce don pour faire le bien, la super héroïne qui fait le bien autour d'elle, qui nous fait chouiner, un livre pétri de bons sentiments etc. Eh bien, non ! Aimée Bender nous montre que tout don, talent peut être difficile à vivre. Elle nous fait plonger dans cette famille particulière : la mère touche à tout mais touche à rien, un peu post soixante-huitarde ; le père qui se rassure en faisant des listes ; un frère très intelligent mais coupé du monde, son seul ami étant un génie et Rose qui subit son don et qui ne mange dorénavant que des produits industriels (mais même comme ça, elle est capable de dire la provenance de la viande, des oeufs, du beurre, etc.). Des rapports père-fille quasi inexistants, le chouchou de la mère est le fils ... 

Comment qualifier ce roman ? je dirais qu'il est particulier, étrange mais prenant, émouvant, à part, fantastique mais pas dans le sens génial mais dans le sens qui fait appel à la fantaisie, l'imagination.

Un livre qui ne laisse pas indifférent en tout cas :)

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 10:45

odeur-des-planches.jpgQuatrième de couverture

 

Elle a oublié l'odeur des planches.
Cette odeur si indissociable de sa vie d'avant, quand elle était encore comédienne, elle, la fille d'immigrés algériens qui avait réussi à conquérir le devant de la scène. Passer de l'ombre à la lumière.
Mais, la quarantaine venue, comme tant d'autres en fin de droits, la voilà réduite à faire des ménages. Revient alors la mémoire de sa mère. Comme elle, elle n'est plus qu'une servante, une de ces femmes invisibles dont on oublie le nom, qu'on ne reconnaît pas dans la rue. Pourtant, au théâtre, la servante est le nom qu'on donne à la petite ampoule qui reste allumée sur le plateau quand tout le monde est parti.

 

Mon avis

 

Très bon 1er roman. Un sujet difficile mais abordé avec beaucoup de pudeur. L'auteur, comédienne, se retrouve en fin de droits et se voit contrainte de faire des ménages chez des particuliers. Elle nous narre ce qu'elle considére comme une dégradation d'elle-même, elle devient invisible aux yeux de tous, elle qui brillait sur les scènes de théatre. Cette invisibilté lui fait se souvenir celle de sa mère, immigrée dans les années 60, qui voulait disparaitre, qui voulait être invisible aux yeux de tous. Elle replonge dans ses souvenirs, son arrivée en France, le mal du pays de sa mère, les humiliations...

un roman qui n'en est pas un, mais qui est à découvrir tellement il est fort (etr tellement je parle bien la France  XD)

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 23:00

demain-j-arrete.jpgQuatrième de couverture

 

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier...

Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

 

Mon avis

 

4 fous-rires en 2 h ... si ça cest pas un critère, je ne sais pas ce que c'est ;) Comme vous l'aurez deviné, j'ai passé un très bon moment avec ce roman ! Je le qualifie de Débile, déjanté, fou, drôle, limite chick-litt, tendre, émouvant ... Eh oui tout ça en 1 ! De la pure lecture plaisir ! ça ne restera peut être pas dans nos mémoires mais au moins, on aura passé un bon moment et c'est ce qu'on demande à un livre non ?

De plus, j'ai été impressionnée qu'un homme puisse aussi bien se mettre dans la tête d'une femme !

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:04

Tout d'abord, un coucou à la maman de Pierre !!
Ensuite,  je viens de voir que ce blog à 5 ans (et un mois et 15 jours ...). Pfiouf le temps passe vite !! Merci à vous toutes et tous de vos passages, de vos commentaires ... même si je sais que depuis un an ou deux, je laisse ce blog vivoter ... Merci :)


joel-dicker-verite-sur-laffaire-harry-quebert.jpg
Quatrième de couverture
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici
quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman
à succès ?


Mon avis
Un des membres du jury du prix Goncourt a qualifié ce livre de "roman de plage". Si tous les romans de plage sont comme celui-ci, je veux bien en lire 30 par mois !
Personnellement (et il semblerait qu'une majorité des libraires pense pareil), j'ai très beaucoup aimé. On y découvre un Marcus paumé mais qui va, malgré tout, à la rescousse de son ami et mentor lorsque celui-ci est accusé d'un meurtre commis 30 ans plus tôt. On se promène entre 1975 et 2008 avec les mentalités qui correspondent à chacune de ces périodes.
Il est vrai qu'un roman de 600 pages (oui, je sais, j'insiste sur ce point) peut faire peur de prime abord mais rassurez- vous il se lit tout seul, son style est fluide et surtout on ne peut "lâcher" Marcus, Nola et Harry.
Et quand on referme le livre, à la fin, ces trois personnages nous accompagnent encore et pour moi, c'est le gage d'un bon roman :)

 

Ce roman a reçu le prix du Roman de l'Académie Française 2012 ainsi que le Goncourt  des Lycéens et ces prix sont largement mérités !

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 10:07

Oui, je sais ça faisait longtemps !

 

Deux coups de coeur pour la peine !

 

prince-d-orchestre.jpg

Résumé de l'éditeur

Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des KindertotenliederLes chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…

 

Mon avis

Arditi nous fait suivre la grandeur et la décadence d'un grand chef d'orchestre. Au début, on a de la compassion pour ce personnage puis on le trouve détestable, vient ensuite la pitié et encore beaucoup d'autres sentiments.

L'autre grand personnage de ce livre est la musique, Beethoven, Mahler... Je suis une quiche en musique mais je remercie M. Arditi qui a enfin répondu à certaines de mes interrogations concernant les rapports musiciens - chef d'orchestre ...

Un prologue daté du 15 août 1998, puis des chapitres plus ou moins courts datés de l'année 1997 pour aboutir à cette date fatidique.

Une belle écriture, fluide, percutante... Ce roman confirme ce que je pensais déjà de Metin Arditi: un grand et bel auteur !

 

J'en profite pour vous recommander la lecture du "Turquetto" du même auteur, sorti aux éditions Actes Sud, il y a un an.

 

turquetto.jpgRésumé de l'éditeur

Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait “le Turquetto” (le petit Turc) ?
Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise…

 

Mon avis

Tout est dit dans le résumé. Je ne trouve pas les mots pour vous dire que ce fut un de mes coups de coeur de la fin d'année 2011. Si vous aimez l'Art, la Peinture, l'Histoire, et surtout la belle écriture, n'hésitez pas !

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 17:57

le-fils.png

Quatrième de couverture

On peut vivre avec ça. Ça, la mort d'un enfant.

Orphelin de son fils, Michel Rostain lui prête sa voix. Il dit la douleur d'en haut, la mémoire en face. L'avant et l'après. L'énigme avec pudeur.

La vie continue.

Les mots restent.

 

Mon avis

Un court témoignage sur la perte de son enfant, écrit avec pudeur et humour aussi. Michel Rostain fait parler son fils décédé, nous narre le regard potentiel qu'il pourrait avoir sur la douleur de ses parents et ce qu'il en dirait et ce qu'il pourrait dire sur sa mort.
Un très beau récit émouvant qui mérite largement le prix goncourt qu'il a reçu.

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Fourre-tout 

  Semblerait que mon fan-club (aheum :D) ronchonne de mon peu de publications ces derniers temps... Je vais tenter de remédier à ça et d'être plus rigoureuse ! (j'ai bien dit "tenter" hein :D)

 

Légére modernisation du blog ! Je vous annonce la naissance d'une page facebook indépendante de ma page perso. Vous y retrouverez, outre les articles ici-présents (et à venir), des avis rapides sur des lectures qui ne feront certainement pas l'objet d'articles ici, des joies ou tristesses livresques.

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PS : Je suis assez longue à répondre à vos comms. Pardon. Mais, ils me font chaud au coeur et je vous remercie de m'en laisser !

Pour me joindre : leslecturesdeRoudoudou(at)gmail.com
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