Oui, je sais ça faisait longtemps !
Deux coups de coeur pour la peine !
Résumé de l'éditeur
Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être
irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son
souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est
inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la
toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…
Mon avis
Arditi nous fait suivre la grandeur et la décadence d'un grand chef d'orchestre. Au début, on a de la compassion pour ce personnage puis on le trouve détestable, vient ensuite la pitié et encore
beaucoup d'autres sentiments.
L'autre grand personnage de ce livre est la musique, Beethoven, Mahler... Je suis une quiche en musique mais je remercie M. Arditi qui a enfin répondu à certaines de mes interrogations concernant
les rapports musiciens - chef d'orchestre ...
Un prologue daté du 15 août 1998, puis des chapitres plus ou moins courts datés de l'année 1997 pour aboutir à cette date fatidique.
Une belle écriture, fluide, percutante... Ce roman confirme ce que je pensais déjà de Metin Arditi: un grand et bel auteur !
J'en profite pour vous recommander la lecture du "Turquetto" du même auteur, sorti aux éditions Actes Sud, il y a un an.
Résumé de l'éditeur
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un
élève prodige de Titien, que lui-même appelait “le Turquetto” (le petit Turc) ?
Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à
Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable
nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de
Venise…
Mon avis
Tout est dit dans le résumé. Je ne trouve pas les mots pour vous dire que ce fut un de mes coups de coeur de la fin d'année 2011. Si vous aimez l'Art, la Peinture, l'Histoire, et surtout la belle
écriture, n'hésitez pas !