Quatrième de couverture
Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale.
Mon avis
Une claque ! Je me suis pris une claque à la lecture de ce roman qu'on ne peut lâcher, une fois commencé.
On suit la descente de Philippe, l'engrenage ; sa méconnaissance des aides existantes (pourquoi les connaître, ? il n'en avait pas eu besoin jusque là) ; son ex-femme (que j'ai eu envie de baffer un sacré nombre de fois) ; son amour pour sa fille qui lui permet de tenir ; les rencontres bonnes ou mauvaises et Baudelaire qui le trouve, le sauve.Tout ne tient qu'à peu de choses, aussi bien la chute que la remontée.
Les chapitres sont courts, leurs titres ont leur importance. Les phrases lors de la "survie" sont hachées, rapides, prenantes. Dés la moitié du livre, j'ai dû sortir la boite de mouchoirs. Il est
rare que je pleure en lisant mais là, pfiouf que d'émotions indescriptibles. Je ne saurais dire pourquoi j'ai pleuré, parce que prise aux tripes, parce que c'est dur, c'est beau, c'est ... Pfiouf
quoi !
Merci à M. Cobert pour ce beau roman. Pas si roman que ça..., je dirais un documentaire romancé. On ne peut pas romancer la misère humaine, ni le quotidien des SDF, ça serait un manque de
respect.
À lire, relire ...
Elles ont beaucoup aimé, aussi : Koryfee, Laure, MadameCharlotte, Clarabel, ...