Quatrième de couverture
11 septembre 2001. Après avoir traversé l'enfer des incendies pour retrouver Eve, sa compagne israélienne, qui travaille dans la tour Nord du World Trade Center, l'avocat Jon Bæksgaard se lance à
corps perdu dans la défense d'Ifrahim Mohammed, accusé à tort de l'assassinat d'un joaillier juif. Harassé par un état de fatigue hallucinatoire, Jon s'investit sans relâche dans son travail qui
le mène au coeur d'un réseau terroriste lié à Al-Qaeda.
Mon avis
Je suis mitigée quant à ce livre. Autant j'ai dévoré les 150 premières pages, autant j'ai souffert sur les 200 restantes.
Dans la première partie, nous découvrons Jon et Eve à la veille des attentats du 11 septembre 2001. nous les suivons dans leur vie de couple, le travail de Jon qui prime sur celle-ci et sur les
désirs d'Eve de rejoindre sa famille en Israël. Arrive le 11 septembre et nous découvrons de l'intérieur ce qu'ont subi les personnes présentes dans les Tours. L'incompréhension, la peur, la
fuite, le désir de vivre, de survivre. Bon, là, première chose époustouflante : Jon arrive à retrouver Eve dans une tour en flamme et à la limite de s'écrouler. Trop fort ! Bruce Willis n'a qu'à
bien se tenir...
Nous suivons ce couple dans son travail de reconstruction physique et morale. Jon, pour oublier et avancer, malgré un état de fatigue hallucinatoire, se jette dans le travail et défend un
musulman accusé d'avoir tué un joaillier juif. Il nous entraîne dans une enquête anti-terroriste mettant en avant la réaction patriotique voire extrémiste des américains envers les musulmans, ne
faisant pas de différence entre les "bons" et les "mauvais". De fil en aiguille, nous nous retrouvons à Gaza.
J'ai eu, à un moment, le sentiment que ce livre avait écrit à quatre mains et que le deuxième auteur n'avait pas lu ce que son collègue avait fait. Jon est malade, physiquement et moralement mais
du jour au lendemain, plus aucun symptôme. De plus, le texte devient froid, sans émotion. Toute la partie à New-York prend aux tripes et brusquement, plus rien, plus aucune émotion. Beaucoup de
choses sont abordées mais juste effleurées. Pourquoi Jon a fui de Vienne et a-t'il plaqué son ex la laissant avec son fils autiste ? Alors qu'on sent qu'il regrette cette décision.
Qui plus est la fin m'a laissée sur ma fin, ne m'apportant aucune réponse. Épouse-t'il Eve ou rejoint-il son ex ? Que deviennent-ils ?
J'avoue être nulle en histoire du Moyen-Orient mais quand un livre commence sur Al-Qaida et se finit sur le conflit Israélo-palestinien, j'ai du mal à comprendre que l'on puisse assimiler les
deux. Pour moi, ce sont deux choses totalement différentes. Le raccourci me semble rapide. Je me trompe peut-être ? Merci de m'éclairer :)
Merci à
Babelio et aux
Editions Gaia pour m'avoir fait parvenir ce livre qui me
laisse dubitative :)